Voici un corps de métier qui en prend plein la tête. Qu’ils s’agissent des chauffeurs de taxi ou de VTC, la guerre économique qui sévit dans le milieu fait grincer les dents malgré des compétences similaires dans un esprit corporatiste différent. La crise sanitaire et la baisse de l’afflux touristique sont venues aussi étrangler des professions dominées par une concurrence écrasante. A l’approche des vacances et de la réouverture progressive du tourisme à l’international, les professionnels du transport vont-ils pouvoir prendre une gorgée d’air. Pas si sûr que cela ! la filière meurt à petit feu à cause des restrictions de passage notamment dans beaucoup de secteur de la ville de Paris.
Le consommateur désemparé ne sait plus identifier les bons critères de réputation numérique pour choisir le bon prestataire. Voyons donc au cœur de ce brouillard les éléments qui permettent de faire sortir du lot l’identité numérique de certains candidats.
Le monde du VTC : une filière ultra dominée par les plateformes en ligne
Est-il possible pour un chauffeur privé de se constituer une réputation numérique de taille lorsque son métier dépend des courses des plateformes ? La réponse est bien évidemment négative. Pire encore ! Les internautes sont même capables d’attribuer d’excellentes notes à la plateforme UBER pour de simples et bonnes raisons. C’est elle qui via son application détient le monopole des avis. Du coup, un client satisfait pourra donc relater les mérites de sa course sans pour autant mentionner la véritable identité du conducteur.
En plus de cela, en termes de e-réputation, la manipulation est carrément perverse. Car les chauffeurs VTC travaillant pour la plateforme sont notés et ne peuvent refuser certaines courses sous peine d’être désactivés pendant une période déterminée. Il faut croire que le métier de chauffeur privé est donc dominé par l’ultralibéralisme en catimini. Bien que le juge français ait reconnu la relation de patron-salarié au cœur des décisions de justice. Il n’empêche que la multinationale s’attribue toute la part du gâteau en termes de réputation numérique. Ainsi le chauffeur privé qui roule la corde au cou ne peut donc pas développer les mérites de ses services en ligne par sa propre volonté.
Même discours numérique sur les taxis
La profession de taxi, nous dirons est plus haut de gamme en matière de transport de personne que les chauffeurs VTC. Ceux-ci peuvent par exemple directement prendre un passager à bord quand le modèle prôné par les VTC doit automatiquement passé par la réservation en ligne. Vous nous direz qu’aujourd’hui tout le monde est scotché à son portable. Il est donc inévitable que les VTC disposent d’une longueur d’avance grâce à des prix plus compétitifs.
La profession de taxiste est du coup elle aussi à l’agonie à moins que les rares candidats puissent s’émanciper grâce à un portefeuille client haut de gamme. Néanmoins, l’incidence du critère numérique démontre une fois encore que les premiers résultats organiques sur Google sont détenus par des plateformes de réservation qui aspirent une bonne partie du trafic avant de le redistribuer au compte-goutte aux chauffeurs. Une fois encore, nous remarquons qu’en matière de réputation numérique, c’est toujours le groupement d’intérêts qui récoltent la bonne part du gâteau.
Du coup, certains particuliers ont pu aussi comprendre l’intérêt d’utiliser avec intelligence Google My Business pour être plus visible en ligne et récolter des avis objectifs susceptibles d’influencer l’utilisateur. Cette tendance est plus marquée dans les grandes villes de Province qu’en Île de France. Quels sont donc les autres moyens restants pour que la e-réputation personnelle des chauffeurs privés émerge enfin ?
Investir au cœur d’une interface numérique pour être visible et gagner en e-réputation
Si vous souhaitez faire partie des irréductibles qui sortent la tête de l’eau, c’est évidemment la voie à suivre. Cependant, dans ce corps de métier, il est très difficile de s’affranchir des centrales d’appel. Pourtant, on remarque que les acteurs traditionnels les plus anciens dans le secteur ont pu réaliser leur transition numérique. Celle-ci a certes un coût mais garanti une fructification des réservations en ligne. Les candidats sont rares. Pourtant, c’est le meilleur moyen à ce jour de présenter votre activité à des mobinautes et en même temps d’être proche d’eux. Dans un ballet où les plateformes de réservation défilent, l’internaute portera un intérêt plus vif sur un chauffeur particulier qui peut leur parler de vive voix au cœur d’un site. L’exemple typique du primeur du village que l’on préfère à la grande surface est criant.
En revanche, il est difficile de s’émanciper des grands groupes par ses propres moyens. En effet, les factures connexes telles que le véhicule, le carburant, les assurances et les taxes étranglent littéralement nos chauffeurs privés. La profession devient moins rentable et beaucoup jettent l’éponge.
Mais actuellement, pour ceux qui en ont les moyens, c’est réellement le meilleur procédé pour s’en sortir en développant son identité numérique au grand jour.
Miser sur le référencement naturel ou la publicité Adwords pour gagner en popularité ?
Essayer juste de taper le mot VTC ou Taxi + ville pour comprendre que la communication digitale est le nerf de la guerre dans le métier. Les listes à rallonge d’annonceurs Adwords n’en finissent pas. Nous dirions même que l’internaute se retrouve perdu et n’arrive pas à se décider dans ce brouillard. Vérifiez la recherche géolocalisée devient même beaucoup plus attrayant en tentant de déceler les sociétés avec des avis fiables et objectifs. Il faut le dire tout haut : dans le domaine de la e-réputation des chauffeurs privés, le serpent se mord la queue.
Tout le monde peut être présent sur la publicité payante mais personne ne se différencie. Les textes des annonces sont même ennuyeux et répétitifs. De quoi perdre réellement du clic et balancer sans argent par les fenêtres.
Ne pensez-donc-vous pas que le rayon de soleil se nomme référencement naturel. C’est en tout cas la solution la plus viable pour développer le branding et la e-réputation de son entreprise. Tout l’intérêt et le contexte mérite de jouer sur les mots en travaillant son positionnement. En atteignons le haut des résultats, les balises titres qui incitent au clic feront certainement la différence sur des annonces ringardes et non travaillées par des marketeurs professionnels. En misant sur un trafic ciblé et en travaillant la longue traîne, les mois de travail investit dans cette filière du marketing digital risquent de vous faire le plus grand bien. Encore faut-il disposer d’un budget de départ pour investir. Cette stratégie d’entreprise reste pourtant la plus viable pour se faire connaître sur la durée. En décuplant les sources qui peuvent faire le lien avec votre entreprise, c’est ainsi que vous porterez la meilleure des attentions pour développer votre réputation numérique.
Ceci est la meilleure voie à suivre pour boycotter les plateformes et agir au cœur de votre profession comme un loup solitaire.
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